[ CULTURE ET TRADITION - NIMES ] Éric Dupond-Moretti et la corrida : un ministre de la Justice qui clame sa passion
Publié : 9 juillet 2020 à 9h47 par sarah rios
Crédit : Lydia Chassier
Le Garde des Sceaux aime la corrida et cela ne fait pas mystère. En 2017, en marge de la feria de Nîmes, il avait prononcé un réquisitoire pour la défendre.
La nomination d'Eric Dupond-Moretti au ministère de la Justice fait grincer les dents des magistrats. Elle pourrait bien susciter également des commentaires chez les défenseurs de la cause animale, les anticorrida notamment.
Signataire d'une tribune pour défendre la corrida
Et pour cause, l'avocat-ministre est un aficionado. Et l'assume pleinement. "C'est même chez lui quelque chose de fondamental. Il n'y a rien de circonstanciel. Et tu peux avoir avec lui une vraie discussion sur la question car il s'y connaît", témoigne le Nîmois Jacques-Olivier Liby, devenu ami du ministre.
En octobre 2019, avec une quarantaine de personnalités, comme Pierre Arditi, Jean Réno, l'architecte Rudy Ricciotti ou encore Denis Podalydès, Eric Dupond-Moretti avait été signataire d'une tribune défendant la corrida. C'était quelques jours après l'annonce d'un projet de loi, imaginé par deux parlementaires LREM, Aurore Bergé et Samantha Cazebonne, voulant interdire la corrida aux mineurs.
La corrida davantage qu'un spectacle est un art
"Interdire un art est indigne d'une démocratie moderne" était le titre de cette tribune publiée dans le Figaro et dans laquelle les signataires estimaient notamment : "La corrida davantage qu'un spectacle est un art, culminant dans la rencontre de courage et d'honneur qui se joue dans l'arène".
Deux ans plus tôt, le vendredi 15 septembre 2017, en marge de la feria des Vendanges, à Nîmes, où il assiste parfois aux corridas, dans la cour du cloître des Jésuites, à l'invitation de l'association Les avocats du diable, dont Jean-Olivier Liby était alors le président, Eric Dupond-Moretti avait prononcé le brindis à la ville de Nîmes.
Je ne vais pas m'excuser d'aimer la corrida
Dans l'arène, le brindis est un geste par lequel le torero dédie le combat qu'il va entamer avec le toro. Là, il s'agissait de déclarer l'amour qui est le sien pour la ville de Nîmes et la corrida. [...]
Retrouvez l'article complet ICI
Source: midilibre.fr/Frédéric Prades