Enlèvement de la petite Vanille : la fillette de 1 an retrouvée morte à Angers, sa mère reconnaît l'avoir tuée.

Publié : 9 février 2020 à 22h47 par Patrick MONROE

Vanille, la fillette d'un an enlevée par sa mère à Angers, a été retrouvée morte en fin d'après-midi dans un conteneur de vêtements à Angers, a indiqué le procureur de la République d'Angers.



"La maman nous a confirmé avoir donné la mort à son enfant vendredi avant même l'heure à laquelle elle devait la remettre à la référente de l'Aide sociale à l'enfance (ASE), les médecins légistes sont arrivés sur place et ont retrouvé le corps", a déclaré Eric Bouillard, précisant que la garde à vue se poursuivait pour "meurtre sur mineur par ascendant".


"Un étouffement ou une strangulation"


Selon le procureur, qui s'est exprimé devant la presse, Nathalie Stéphan, 39 ans, qui souffre de troubles psychiatriques et suit un traitement, a évoqué lors de sa garde à vue "un étouffement ou une strangulation", ce qui n'a pas encore été confirmé par le médecin légiste.


"Elle a fourni très peu d'explications à son geste. Après une longue mise en confiance avec les enquêteurs, elle a accepté de leur dire où se trouvait le corps et les a conduits à cet endroit", a-t-il ajouté, précisant qu'il était mis fin au dispositif d'alerte enlèvement déclenché hier soir.


"Le moment où la maman a donné la mort à son enfant, elle le situe à vendredi. Vendredi en tout début d'après midi elle est effectivement encore accompagnée de son enfant et à partir du milieu d'après-midi, elle ne l'est plus", a précisé le procureur, qui s'appuie sur les dispositifs de vidéo-surveillance.


Nathalie Stephan était hébergée depuis un an dans le centre maternel d’Angers, un foyer pour femmes enceintes et mères isolées. Sa fillette avait été confiée à l'Aide sociale à l'enfance (ASE) et placée dans une famille d'accueil par le juge des enfants, mais elle pouvait continuer à voir sa mère régulièrement pendant un temps donné durant la semaine.


La mère avait quitté le foyer vendredi à 11h et aurait dû ramener sa fille à 17h30 à sa référente de l’aide sociale à l'enfance.



[Source / La Provence]