Le maire d’Arles rend hommage aux Résistants arlésiens.
Publié : 25 août 2020 à 7h11 par Patrick MONROE
» Il y 76 ans, à l’heure où nous parlons, le drapeau bleu blanc rouge flottait à nouveau sur Arles depuis quelques heures grâce au courage d’Arlésiens » : le maire d’Arles, Patrick de Carolis, a rendu hommage aux résistants arlésiens, lors de la commémoration de la libération d’Arles, qui s’est déroulée le 22 août 2020.
Le maire d’Arles, accompagné de la Reine d’Arles, Naïs Lesbros, devant la stèle en hommage aux combattants de la libération d’Arles. photo P. Praliaud/ville d’Arles.En présence de Cyril Juglaret, conseiller régional, d’Aurore Raoux, conseillère départementale, de représentants d’associations de la Mémoire et de nombreux élus de la ville, avec la participation du 25ème Régiment du génie de l’Air d’Istres, plusieurs hommages ont été rendus. Le premier, devant la stèle à la mémoire des combattants d’Arles, située place Lamartine. Là où se déroulèrent les plus violents combats, Marie-Josée Bouche et Jacques Debuchy, représentant les associations de la Mémoire, ont appelé les noms des combattants arlésiens. Puis devant le monument aux morts de la Résistance et de la Déportation, boulevard Emile Combes, devant le monument aux morts du boulevard des Lices, et enfin devant la stèle à la mémoire de Joseph Imbert et Etienne Gautier, dans la salle des Pas Perdus de l’Hôtel de Ville. Joseph Imbert, maire d’Arles de 1936 à 1939, chef du groupe Libération pour la ville d’Arles, fût déporté et est mort en déportation, ainsi que le conseiller municipal Etienne Gautier.
u cours de ces trois jours de combat, du 22 au 24 août, plus de 200 hommes ont pris les armes pour libérer la Ville, qui a payé un lourd tribut : 230 personnes tuées, 80 déportés, 2400 immeubles détruits ;ce qui lui a valu de recevoir la Croix de guerre avec étoile d’argent. Dans l’allocution qu’il a prononcé Cour des Podestats (où les Résistants étaient emprisonnés avant d’être déportés), le maire d’Arles a tenu à souligner le rôle de tous les Arlésiens, les Résistants du quotidien, comme il les a nommés, « les femmes qui cachaient des messages dans leur vêtements ou leurs sacs. » « Ces femmes et ces hommes nous ont légué un idéal démocratique, pour le vivre et le transmettre, a-t-il conclu. Résister aujourd’hui, c’est utiliser l’intelligence active pour transformer la force en puissance créatrice. »
[ville d'Arles]