[ SPORT - FOOTBALL ] LIGUE1 : OM-Dijon: Marseille gagne (enfin) mais ne résout pas le gros problème du grand attaquant

Publié : 11 novembre 2018 à 21h35 par sarah rios

Victoire poussive, mais victoire quand même, pour l'OM, qui a battu Dijon (2-0), ce dimanche soir, dans le cadre de la 13e journée de Ligue 1. Après quatre défaites consécutives, l'OM est à trois points du podium. Mais tous ses problèmes, notamment offensifs, ne sont pas réglés...


En seize tentatives, Marseille n’a cadré que trois tirs, ce dimanche. Pire, encore : deux de ces trois frappes réussies sont celles d’un défenseur central… Rami, auteur d’un quasi doublé, sur coup de pied arrêté, est l’acteur principal d’une victoire poussive face à Dijon (2-0). Sa première tête (45e) aura été poussée au fond par Ocampos. La deuxième, après un retourné de Strootman, sera en revanche validée (85e) par la LFP.


Rudi Garcia charge Mitroglou


En présidentielle, Pamela Anderson a apprécié. Les supporters un peu moins. Cette victoire arrachée par un défenseur illustre bien les immenses soucis de l’attaque olympienne. Après avoir opté pour Njie face à la Lazio, Garcia a étonnamment aligné Mitroglou, ce dimanche… Pour mieux l’humilier en le remplaçant à la mi-temps. On retiendra son immense raté, à trois mètres du but (vide), alors qu’il était seul et sur son bon pied (35e). Mais on retiendra encore moins du match de Germain, incapable de se procurer la moindre occasion. L’ancien Monégasque a multiplié les appels dans le vide et a perdu de trop nombreux duels aériens. Les amateurs de statistiques noteront qu’il n’a réussi que 38 % de ses passes… L’entraîneur marseillais s’est aussi agacé de son manque d’implication au pressing : « A défaut de marquer, il faut plus aider l’équipe… On avait besoin que tout le monde se défonce ! » Garcia peut toutefois se satisfaire de son expérimentation tactique : comme face à la Lazio, il a aligné un 3-4-2-1 plutôt convaincant, avec Ocampos excellent sur le côté gauche et Gustavo solide en défense centrale. « Cela nous donne plus de solutions pour partir de derrière », s’enthousiasme Payet. Reste à les convertir une fois devant le but…



Source: 20Minutes.