[ Société ] Inquiétudes autour des installations sportives à Arles

Lors d’un conseil municipal, des élus expriment leurs préoccupations sur l’état des installations sportives d'Arles

Publié : 27 septembre 2024 à 11h42 par Camille .

Le pôle Fournier en question, Dégradation des piscines et accessibilité aux équipements sportifs


 











La séance du conseil municipal, qui devait être consacrée à une simple reconduction d’une convention sur l’utilisation des installations sportives, a finalement soulevé des préoccupations plus larges sur l’état des infrastructures sportives de la ville. Sibylle Laugier-Serinas, élue aux sports, a présenté la convention concernant le pôle Fournier, un complexe sportif utilisé par les lycéens de Pasquet en journée et par les associations en soirée. La convention, signée entre la Région, le lycée et la Ville, encadre les modalités d’utilisation du complexe. Marie Andrieu, élue de l’opposition, a salué la mesure, soulignant qu'elle "permet de mieux protéger les établissements scolaires", auparavant responsables en cas d’accident.


Toutefois, la discussion a rapidement dérivé sur l’état de ces installations. Les professeurs d’EPS ont exprimé leur mécontentement quant à l'état du mur d’escalade, jugé impraticable, ainsi que sur les fuites du toit malgré des travaux récents. "Certaines zones ne sont toujours pas sécurisées pour les enfants", a regretté Marie Andrieu, pointant également la dégradation des douches et des toilettes. Jean-Frédéric Déjean a rappelé que le pôle Fournier avait été longtemps inutilisable, affectant élèves et associations, et a demandé si les travaux prévus avaient bien été réalisés.


Le débat s’est ensuite élargi aux autres infrastructures sportives de la ville, notamment les piscines. Carole Guintoli, ex-conseillère municipale, a dénoncé la fermeture prolongée de la piscine Tournesol, ainsi que la dégradation des piscines Cabassud et Guy Berthier, cette dernière étant "ouverte mais dans un état lamentable". Elle a insisté sur l’importance de ces équipements, essentiels pour l’équité sociale, surtout pour les habitants des quartiers prioritaires. "Ce sont ceux qui souffrent de la chaleur dans leurs cités qui sont les plus pénalisés par l'absence de piscines", a-t-elle déclaré, sans oublier les scolaires qui doivent apprendre à nager.


Patrick de Carolis, le maire, a reconnu l'état préoccupant des équipements, tout en soulignant les contraintes budgétaires. "Nous avons des infrastructures dans un état déplorable, mais cette situation est le résultat de plusieurs années de manque d'entretien. On ne cherche pas de coupables, on dresse un constat", a-t-il conclu.


 


Source : LaProvence