[ SPORT - FOOTBALL ] POUR L'OM CE SERA ... L'EUROPA LIGUE
Guendouzi cumule deux erreurs qui se sont avérées déterminantes pour le sort de l'OM
Publié : 16 août 2023 à 9h51 par sarah Rios
La colère se mêlait à l’amertume mardi après l’élimination cruelle de l’OM au 3e tour de qualification à la Ligue des champions (2-1, 3 t.a.b. 5). Battus à l’aller (1-0), les Marseillais pensaient avoir tout renversé en endiablant le retour et en menant 2-0 jusqu’au temps additionnel de la rencontre. Mais tout s’est effondré quand le VAR a signalé une faute de main de Mattéo Guendouzi, alors au duel aérien avec un adversaire. Penalty pour le Panathinaïkos transformé par Fotis Ioannidis (90e+9). Une décision que ne digère pas Marcelino, l’entraîneur marseillais.
Un penalty sur Guendouzi non sifflé quelques instants avant le penalty grec
"On se fait rejoindre sur un penalty très cruel, très discutable, a estimé l’Espagnol en conférence de presse. (…) Pour moi ce qui est inexplicable, c’est la dernière action, un simple choc entre deux joueurs, et une minute après un penalty qui est sifflé, pour moi ça n’a pas de logique." A la vidéo, le bras du milieu marseillais est bien décollé et sanctionnable, selon les règles actuellement en vigueur.
Pablo Longoria, président marseillais, retient lui une autre action quelques instants plus tôt. Après une percée dans la surface grecque, Mattéo Guendouzi s’est brusquement fait projeter au sol par une charge de Daniel Mancini (90e+3). L’arbitre anglais, Michael Oliver, n’a pas désigné le point de penalty. "On a subi des décisions un peu limite, qu’on ne partage pas, a lancé Longoria. Je ne sais pas si vous avez vu le penalty de Mattéo… Mais on ne va pas entrer là-dedans."
Cette colère contre l’arbitrage s’ajoute à celle du match aller lors duquel le Roumain István Kovács s’était montré particulièrement dur avec les Marseillais, bien moins avec les Grecs. Geoffrey Kondogbia avait ainsi écopé d’un carton jaune dès la première minute de jeu pour une charge anodine. Il avait ensuite trainé cette épée de Damoclès avant de se faire expulser en seconde période. Azzedine Ounahi avait d’ailleurs pesté contre ces coups de sifflet à deux vitesses. "Il y a des fautes du Panathinaïkos qu’il ne siffle pas… Et dès que l’on touche l’adversaire, il siffle direct!" Marseille quitte la Ligue des champions avec le sentiment d’un énorme gâchis. Mais aussi celui d’avoir été très sévèrement arbitré.
Source: RMCSport