Le RSA complète les ressources faibles ou inexistantes de personnes seules ou de familles et varie selon la composition du foyer (environ 608 euros pour une personne seule).
La persistance dans le RSA "augmente fortement" avec l'ancienneté
L'étude montre aussi que la persistance dans le RSA "augmente fortement" avec l'ancienneté. "Plus on reste, moins on va sortir", a résumé l'un des auteurs lors d'un point presse. Parmi les personnes entrées dans le RSA en 2010, seule une personne sur dix l’a perçu chaque fin d’année entre 2011 et 2020, contre plus d’une sur trois (36,7%) pour celles ayant au moins quatre ans d’ancienneté.
Ce lien apparent entre l’ancienneté et la plus forte persistance dans le RSA peut provenir de caractéristiques moins favorables dès l’entrée dans le RSA (santé plus dégradée, moindres diplômes, etc.) ou être la conséquence du temps passé au RSA, indique la Drees.
Les bénéficiaires en emploi salarié fin 2010 ont des trajectoires dans le RSA bien moins persistantes que les autres. Seuls 8,4% ont perçu la prestation à chaque fin d’année entre 2011 et 2020, contre 23,1% pour les bénéficiaires sans emploi. 26,4% sont sortis du RSA dès 2011 et n’y sont pas retournés pendant toute la période, contre 11,3% pour ceux sans emploi.
Fin 2022, 2,1 millions de personnes étaient bénéficiaires du RSA, selon la Drees.
SOURCE : LAPROVENCE.COM