[ Faits Divers ] Prise d'otages à la prison d'Arles : un détenu armé retient plusieurs personnes

Intervention du RAID en cours, un détenu mécontent retient des otages dans l'infirmerie de la maison centrale d'Arles

Ce vendredi 3 janvier 2025, une prise d'otages dramatiques a lieu à la prison d'Arles , située près de Marseille , dans les Bouches-du-Rhône . Depuis la fin de la matinée, la maison centrale d'Arles, projetée dans la zone industrielle nord de la ville, est sous tension. Un détenu armé , âgé de 37 ans, s'est retranché dans l'infirmerie et retient quatre otages sous la menace d'armes artisanales appelées « pics artisanaux ». Une cinquième personne, un médecin psychiatre , a été libérée en début d'après-midi, vers 15 h.

Les forces de l'ordre, y compris les équipes ERIS et le RAID , une unité spécialisée de la police nationale , ont été mobilisées pour gérer cette situation. Ce détenu, connu pour de multiples infractions au droit commun , purge une peine de 18 ans de réclusion pour des infractions sexuelles . Il avait également été signalé comme radicalisé en 2013.

La prise d'otages serait motivée par un mécontentement lié au refus d'un transfert vers un autre établissement. Des policiers et des équipes spécialisées se respectent aux abords de la prison, prêts à intervenir.

Les équipes régionales d'intervention et de sécurité (ERIS), créées en 2003, sont spécialement formées pour réagir face aux troubles graves dans les établissements pénitentiaires.

La situation reste tendue, et l’intervention des autorités est en cours.

Mise à jour : 

La prise d'otage qui s'est déroulée à Arles s'est achevée sans qu'aucun blessé ne soit à déplorer. Après plusieurs heures de tension, le détenu a finalement décidé de se rendre. Le préfet de police des Bouches-du-Rhône, Pierre-Édouard Colliex, ainsi que le procureur de la République, se trouvent actuellement sur les lieux pour superviser les opérations et rassurer la population. Cet incident a mis en lumière l'efficacité des forces de l'ordre et la gestion maîtrisée de cette situation de crise.

Source : LaProvence