[ ALERTE INFO - PACA ] Coronavirus : dans la région, le pic pourrait survenir dans quatre semaines

Publié : 19 mars 2020 à 11h07 par sarah rios

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D'après les prévisions annoncées lors d'un CSSCT extraordinaire, tenu hier à Marseille,les autorités et professionnels de santé auront le temps d'organiser des réponses adaptées.

Un pic en Paca "d'ici 4 semaines", pour une épidémie dont la durée totale serait comprise "entre 12 et 14 semaines": telles sont, d'après nos informations, les prévisions qui ont été annoncées hier lors du CSSCT extraordinaire qui s'est tenu à l'Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM). Dans cette crise qui est donc partie pour durer, notre région dispose d'une chance inestimable : le virus s'y propage avec un temps de décalage par rapport au Grand-Est et à l'Île-de-France, ce qui laisse plus de temps aux autorités et aux professionnels de santé pour organiser des réponses le mieux adapté possible. Les mesures de confinement étant intervenues avant que le virus ne circule très fortement en Paca, il se pourrait même que l'impact y soit réduit par rapport aux régions les plus touchées. D'où l'importance de respecter strictement ces consignes !

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À ce stade, la région Paca n'en est qu'aux prémices de l'épidémie. Hier, 33 personnes étaient placées en réanimation dans les hôpitaux de la région, qui déplorait 7 décès. À l'AP-HM, l'infectiopole de la Timone (IHU) chargé d'accueillir les premiers patients hospitalisés dispose encore de lits (deux étages et demi sur 3 sont occupés). Lorsque cette unité sera saturée, les admissions se feront dans les services spécialement dédiés au Covid-19, que l'AP-HM a libérés ou réarmés à La Timone, La Conception et l'Hôpital Nord. Ces trois unités sont prêtes et le personnel a été formé.

Les activités chirurgicales non urgentes ayant été déprogrammées, du personnel soignant a été rendu disponible pour l'urgence. Ces agents, qui sont en cours de formation ou de remise à niveau des gestes d'urgence, pourront venir compléter les équipes de réanimation. Et surtout : une "deuxième vague" de personnel sera disponible, pour venir remplacer les effectifs qui tomberont malades. Des listings d'infirmier (es) de réanimateurs retraités ont également été dressés. À noter enfin que certains infirmiers libéraux se sont proposés pour venir prêter main-forte dans les hôpitaux, quitte à mettre en stand-by leur activité de ville.

"Beaucoup de choses vont dépendre de l'état d'épuisement"

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Source: laprovence.fr / Sophie Manelli