[ CULTURE - ARLES ] Le rêve se concrétise pour la Barbentanaise Mélanie Bayle
2 janvier 2020 à 9h08 par sarah rios
Avec son groupe Traditions du sud, elle participera au gala des Crinières d'or pour la première fois en tant que meneuse.
Vingt ans se sont écoulés. Mélanie Bayle a découvert les Crinières d'or en 2000, avec un groupe dirigé par Brigitte Bonnot de Boulbon. Vingt ans plus tard, elle va retrouver le célèbre gala en tant que responsable de la troupe Traditions du sud. Elle présentera un spectacle inédit, moderne et audacieux autour du cheval Camargue. A 33 ans, la Barbentanaise mesure le chemin parcouru, elle qui a été emportée par la passion des chevaux dès son enfance vécue aux Saintes. Cette fille de boulangers a grandi au milieu d'étalons et de juments, notamment par le biais de son oncle, Raphaël Martinez. "Il avait monté une finca comme en Andalousie, raconte-t-elle. J'avais les yeux qui brillaient en voyant les chevaux danser". Inscrite au poney-club de Boulbon, elle découvre l'art équestre auprès de Brigitte Bonnot.
Quelques années plus tard, elle n'oublie pas cette personnalité du milieu équestre qui lui a mis le pied à l'étrier. "Elle m'a tout appris, notamment l'art du dressage, avoue-t-elle. A 12 ans, je sortais déjà en concours". En 2015, elle fonde la troupe Traditions du sud. Avec ses partenaires, elles travaillent d'arrache-pied pour intégrer les Crinières d'or. "C'est beaucoup de travail, de concession, de rigueur, reconnaît Mélanie Bayle. Dresser des chevaux, c'est mon quotidien. Mais gérer une troupe, c'est très compliqué". Une fois par semaine, elles se retrouvent à Barbentane pour s'entraîner. Un investissement de professionnel pour une troupe qui ne l'est pas. Certaines cavalières ont d'ailleurs renoncé mais pas Mélanie Bayle et le noyau dur du groupe. Un travail récompensé avec la sélection de Traditions du sud pour assurer le prochain gala des Crinières d'or dans quelques jours.
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Renseignements : 04 90 27 51 00 contact@cheval-passion.com
Source: laprovence.fr / N. Barbaroux
Photo: B. Souillard et D.R