[ POLITIQUE - ARLES ] Municipales dans le pays d'Arles : le grand flou

Publié : 6 avril 2020 à 9h37 par sarah rios

RADIO CAMARGUE
Crédit : Cyril Sollier

Un report en octobre, impliquant une annulation du 1er tour des votes, est évoqué

"Si on fait le constat, en mai, qu'il n'est pas possible d'organiser le deuxième tour des élections municipales en juin - ce que beaucoup d'observateurs et d'acteurs de la vie politique pressentent ou ressentent... Si nous constatons que ce n'est pas possible, alors il faudra décaler les élections. Peut-être en octobre, peut-être après..." Le propos du Premier ministre Edouard Philippe, au 20 heures de TF1 jeudi soir, même s'il y avait toute la prudence de rigueur, est de nature à rebattre complètement les cartes pour toutes les élections municipales qui ne se sont pas jouées au soir du premier tour, le 15 mars. C'est évidemment le cas pour Arles, où Patrick de Carolis, candidat sans étiquette, était arrivé en tête (26,41 %) devant Nicolas Koukas (Union PC-PS, 21,16 %), Cyril Juglaret (LR-Nouveau centre, 15,32 %) et David Grzyb (sans étiquette, 10,30 %). Alors que l'idée d'un second tour au mois de juin n'est pas complètement écartée (le conseil scientifique rendra son avis le 23 mai), le décalage de l'élection en octobre, voire en mars 2021, impliquerait une annulation du premier tour.

Autrement dit, les cartes seraient entièrement redistribuées et une nouvelle campagne électorale démarrerait. Mais vraisemblablement pas avec les mêmes dix acteurs. Si Jean-Louis Limonta, éliminé avec 8,50 % de voix pour le Rassemblement national, confirme sa volonté d'être à nouveau présent, et cette fois "de faire campagne", David Grzyb, par exemple, avait été très clair, au soir du premier tour : "Je retire notre liste et j'arrête tout engagement politique, même s'il y a annulation du 2e tour", avait-il indiqué à La Provence. L'homme n'étant pas du genre girouette, il y a donc très peu de chances de le retrouver sur la ligne de départ en cas de report à l'automne. Est-ce que cela profitera à Nicolas Koukas ? Rien n'est moins sûr, après les prises de position tranchées de l'ex-socialiste David Grzyb contre son collègue pourtant issu de la même majorité Schiavetti au conseil municipal.

Priorité à la crise

Mais le communiste, s'il se veut philosophe sur le possible report à octobre, entend, au moment où la campagne redémarrera, oeuvrer au rassemblement à gauche. [ ... ]

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Source: laprovence.fr/ Christophe Vial avec J.Z., J.Rz, O.Le. et N.Ba.