[ SOCIETE - SAINTES MARIES DE LA MER ] Le village reprend des couleurs avec l'ouverture des plages
28 mai 2020 à 19h39 par sarah rios
Petite fréquentation hier dans une station qui attend le 2 juin impatiemment
Il reste encore quelques bandes de rubalise aux accès aux plages. Mais les personnels communaux s'activent. Bientôt il n'y aura plus de traces de ces semaines où il était impossible aux Saintois d'accéder à leurs 18 km de plages de sable fin.
Le village, par décision préfectorale, a été le dernier à voir son littoral déconfiné. C'était hier matin, au sortir d'un long week-end de l'Ascension qui, historiquement, n'aura attiré personne, ou si peu, la commune étant interdite par arrêté préfectoral à ceux qui n'étaient ni résidents, ni ayant-droit. Hier donc, à 9 heures, les plages ont rouvert. Mais dans leur version "dynamique". Et il faut bien avouer qu'avec des espacements entre les petits groupes de plus de 10 mètres parfois, il y avait quand même pas mal d'incompréhension.
Sarah est venue d'Astouin, en riveraine, avec un bouquin... Elle a bien mis les pieds dans l'eau (à la température plutôt agréable), mais agacée de se prendre la tête à savoir si elle s'asseyait pour lire un peu, ou si elle inventait une lecture déambulatoire, elle a rebroussé chemin. "C'est quand même frustrant. Déjà que nous vivons une situation économique difficile. Je pense que nous sommes des adultes responsables, et qu'il faut arrêter de nous infantiliser !" Police municipale et gendarmerie devraient contrôler que les règlements, affichés, soient respectés.
"C'est triste quand même"
Les deux chauffeurs fraîchement employés pour nettoyer le sable avec les lourdes machines de la station ont laissé une nature accueillante. Julie, Cloé, Yola et Amira, quatre jeunes amies de Nîmes, n'ont pas hésité à étaler une grande nappe, et ne s'inquiètent pas de manger, à quelques mètres de la grande bleue, les sandwiches achetés chez les rares professionnels proposant à emporter. Nettement plus active est la petite Victoria, elle est venue de Saint-Martin de Crau avec Frédéric et Elisabeth ses parents. "Nous venons souvent. Là on arrive du parc de Pont de Gau. On va pique niquer. Mais c'est triste quand même. Il n'y a même pas le manège !" Le carrousel, [ ... ]
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Source: laprovence.com/ Julie Zaoui