[ SPORT - FOOTBALL ] OM : huis clos, la double peine

Publié : 25 mai 2020 à 8h23 par sarah rios

RADIO CAMARGUE
Crédit : Frédéric Speich

L'hypothèse d'une reprise sans spectateurs est plus que probable. Ce qui n'arrange pas les affaires du club olympien

Privés de leur passion en raison de la pandémie de covid-19, les supporters de l'OM ont remisé habitudes et rituels dans la boîte à souvenirs. Plus de stade Vélodrome à faire bouillir, ni d'"Ohème" à soutenir. Une situation qui ne semble pas près de changer tant qu'un vaccin ne sera pas découvert.

D'ici là, la Ligue de football professionnel (LFP) a donc fixé au 23 août la reprise de la Ligue 1 pour l'exercice 2020-21. Une date encore sous réserve de l'évolution de la situation sanitaire en France, seul pays des cinq grands championnats européens à avoir mis un terme à la saison 2019-20, le 30 avril dernier. Mais si le ballon rond a déjà repris depuis une semaine à huis clos en Allemagne, et s'apprête à le faire en Espagne (le 12 juin), en Italie (réponse jeudi pour un retour espéré le 13 juin) et en Angleterre (pas avant le 19 juin), rien ne dit qu'il ira à son terme. Ni même que la LFP et le gouvernement français ne rétropédaleront pas sur leur décision d'arrêter la saison, comme le réclame Jean-Michel Aulas, le boss lyonnais.

Quoi qu'il en soit, l'hypothèse d'une saison à huis clos est désormais tout à fait plausible, et bien au-delà de la seule planète football. "La situation de la santé publique ne va pas changer au cours des six à douze prochains mois", déclarait cette semaine Mark Gillett, le conseiller médical de la Premier League, au quotidien anglais The Guardian.

"Le huis clos peut devenir notre doctrine concernant les méthodes d'organisation", prévenait de son côté Roxana Maracineanu, la ministre des Sports, au début de la crise, le 9 mars dernier. Une vision qui semblait fataliste à l'époque mais qui, aujourd'hui, se révèle tout simplement réaliste. "Nous serons les derniers à revenir au stade", pressentaient certains responsables de groupes marseillais, mi-avril, dépités par les dommages collatéraux du coronavirus.

Des centaines d'associations d'ultras de plusieurs clubs européens n'ont pas attendu pour publier un manifeste contre la reprise des matches à huis clos, cette semaine. "Pas de football sans supporters", disent-ils d'une même voix. Un son de cloche entendu ici et là, à Marseille, où les précédents huis clos imposés (dernièrement contre Bordeaux et Francfort) ont marqué les esprits. [ ... ]

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Source: laprovence.com/Jean-Claude Leblois