[ Santé ] Contamination des eaux : les inquiétantes révélations de Générations futures sur les métabolites des pesticides

Découvrez les résultats alarmants de l'association Générations futures sur la contamination des eaux par les métabolites des pesticides en France. Un appel à une politique ambitieuse pour réduire l'usage des pesticides et protéger la ressource en eau potable.

Publié : 16 octobre 2024 à 13h59 par Camille .

Contamination des eaux

Appel à une politique ambitieuse pour réduire l’usage des pesticides en France

 

L’association de défense de l’environnement Générations futures a présenté, mardi 15 octobre, les résultats alarmants de ses dernières recherches sur les métabolites – des molécules chimiques issues de la dégradation des pesticides. Ces résidus peuvent contaminer les sols, les eaux de surface et les eaux souterraines, menaçant ainsi les zones de captage d’eau potable.

En mai dernier, le journal Le Monde avait déjà révélé l’ampleur de la contamination des nappes souterraines en France. En région Paca, les villes les plus touchées incluent Château-Arnoux (Alpes-de-Haute-Provence), de très loin la première concernée, suivie de Pernes-les-Fontaines, Sarrians (Vaucluse), Alleins et Berre L’Étang (Bouches-du-Rhône).

L’ONG demande la mise en place rapide d’un plan d’action pour améliorer la surveillance des métabolites et relancer une "politique ambitieuse de diminution de l’usage des pesticides" en France, une initiative prévue par le plan Ecophyto du gouvernement, qui a suscité de vives critiques de la part des écologistes. À la fin de 2023, une commission d’enquête avertissait qu’en France, "sur au moins un tiers du territoire national, les pesticides et leurs métabolites constituent une menace majeure pour la ressource en eau potable".

Selon Générations futures, il est impératif de mieux sélectionner les substances à suivre et d’obliger les industriels à fournir tous les étalons analytiques nécessaires. Pour François Veillerette, porte-parole de l’ONG, le principe du "pollueur payeur" devrait également s’appliquer aux entreprises produisant les pesticides.

 

Source : LaProvence