[ Société ] Catherine Gay, nouvelle directrice de la maison d'arrêt de Nîmes, face à une surpopulation alarmante
Catherine Gay, la nouvelle directrice de la maison d'arrêt de Nîmes, confrontée à une surpopulation pénitentiaire record et des tensions liées aux conditions de travail et de détention.
Une arrivée dans un climat tendu : conditions de travail difficiles et surpopulation pénitentiaire
Hier, Catherine Gay a été nommée nouvelle directrice de la maison d'arrêt de Nîmes, une prison au cœur de nombreuses tensions. Avec environ 480 détenus pour seulement 200 places, cette maison d'arrêt figure parmi les plus surpeuplées de France, affichant un taux de surpopulation record de 270 %.
Les syndicats dénoncent depuis plusieurs mois des conditions de travail très difficiles, aggravées par la gestion de cette surpopulation. Du côté des détenus, les conditions de détention sont également pointées du doigt. En octobre dernier, une grève symbolique à eu lieu lorsque les prisonniers ont refusé de réintégrer leurs cellules après une promenade, protestant contre le manque d'hygiène dans les locaux.
L'arrivée de Catherine Gay est attendue comme un tournant pour cette institution en crise.