[ SPORT - BASKETBALL ] Mondial de basketball: L'heure du bilan pour les Bleus
Après l'élimination des Bleus au 2ème tour, Jean-Pierre Siutat et Boris Diaw font le point
30 août 2023 à 11h24 par sarah Rios
Face à la presse, mercredi à Djakarta, le président de la Fédération française, Jean-Pierre Siutat, et le manager général, Boris Diaw, sont revenus sur l'échec des Bleus au Mondial en évoquant tous les dossiers qui fâchent, à moins d'un an des Jeux Olympiques de Paris.
L'équipe de France a perdu son deuxième match de la Coupe du monde de basket 2023 et ne disputera pas le deuxième tour.
Alors qu'ils ont mené jusqu'à la dernière minute, ce dimanche 27 août à Jakarta, en Indonésie, les Français ont perdu le fil de la rencontre et se sont inclinés 88-86. La Lettonie a profité de l'expulsion de Nando De Colo à six minutes de la fin pour déstabiliser le système et retourner le match.
Une immense désillusion, à un an des Jeux Olympiques de Paris 2024.
Jean-Pierre Siutat : C'est une grande désillusion, ce qu'il s'est passé ici. On est tous collectivement responsables. Charge aux uns et aux autres de bien comprendre les tenants et aboutissants. Cela ne remet pas en cause tout ce qu'on a fait. En 2010, nous étions douzièmes au ranking FIBA, en 2018 troisièmes. On a eu une année très difficile en 2017 avec la transition des générations. On connaît une nouvelle année difficile. C'est peut-être un mal pour un bien avec les Jeux l'année prochaine. On doit se servir de ce qu'il s'est passé ici pour chercher les vraies raisons et bâtir avec rigueur l'avenir et le groupe pour 2024. On s'est donné rendez-vous, pour les deux équipes de France, le 10 octobre pour faire ce travail d'un bilan et des perspectives.
Boris Diaw : On est ouverts à toutes les questions, on n'a pas toutes les réponses. On n'a pas envie de faire de bilan hâtif, nous sommes encore en compétition, il reste des matches. On sera honnêtes avec nous-mêmes, en tirer les meilleures analyses possible. Puis on annoncera le plan de bataille pour la prochaine compétition.
« Aucune décision n'a été prise, sur personne, Vincent Collet compris. On peut tous être remis en cause »