[ Justice ] Marseille : Deux policiers de l’OFAST placés en garde à vue pour corruption présumée

Disparition de 350 kg de cocaïne : l’IGPN enquête

Deux policiers de l'Office anti-stupéfiants (OFAST) de Marseille ont été placés en garde à vue par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN). La police des polices les soupçonne de corruption dans le cadre d’une enquête sur la disparition de 350 kg de cocaïne en 2023.

Cette affaire secoue l’institution et met en lumière des dysfonctionnements internes au sein de la lutte contre le trafic de drogue en France.

Un autre policier déjà condamné

La semaine dernière, un autre policier de l’OFAST a fait face à la justice. Il est accusé d’avoir transmis des informations confidentielles sur un narcotrafiquant en fuite à Dubaï à un proche de ce dernier. Le parquet a requis une peine de trois ans de prison, dont deux ans ferme. Le tribunal correctionnel de Paris doit rendre son verdict le 9 avril.

Un scandale qui fragilise la lutte anti-drogue

Ces révélations posent la question de l’intégrité de certains agents engagés dans la lutte contre le narcotrafic. Alors que Marseille est l’un des points névralgiques du trafic de stupéfiants en France, ces affaires pourraient ternir l’image des forces de l’ordre et compliquer leur travail sur le terrain.

Affaire à suivre

L’enquête de l’IGPN se poursuit et pourrait aboutir à de nouvelles révélations sur l’ampleur du réseau de corruption au sein de l’OFAST. Le verdict du 9 avril sera déterminant pour la suite de cette affaire et pourrait influencer les prochaines décisions judiciaires en matière de lutte contre la drogue en France.