[ Société ] Va-t-on vers la fin de la ZFE à Nîmes et Marseille ? Une proposition de loi en débat
Une proposition de loi sur l’abrogation des Zones à Faibles Émissions (ZFE) à Nîmes et Marseille sera débattue demain.
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Vers une remise en question des ZFE à Nîmes et Marseille ?
Mises en place en 2022 dans plusieurs grandes agglomérations françaises, dont Nîmes et Marseille, les Zones à Faibles Émissions (ZFE) visent à limiter l’accès des centres-villes aux véhicules les plus polluants. Ce mardi, les députés débattront d'une proposition de loi visant à abroger ce dispositif, soutenue principalement par des élus des Républicains (LR) et du Rassemblement National (RN).
Une mesure jugée socialement injuste
Les critiques se concentrent sur l'impact social de cette réglementation. De nombreux députés estiment que la ZFE pénalise surtout les populations les plus modestes, souvent propriétaires de véhicules anciens. Ces voitures, bien qu’en état de marche, sont exclues des périmètres urbains définis par les ZFE. Une inégalité sociale dénoncée par plusieurs élus, qui réclament une alternative plus équitable.
Le cas spécifique de Marseille et Nîmes
À Marseille comme à Nîmes, la ZFE suscite de vifs débats depuis son instauration. Dans ces deux villes, où les transports en commun restent insuffisants dans certaines zones périurbaines, les restrictions imposées pèsent lourdement sur les habitants qui n’ont pas les moyens de changer de véhicule.
Une réforme attendue par de nombreux automobilistes
Selon un récent sondage, une majorité des habitants des Bouches-du-Rhône et du Gard se déclarent favorables à une réforme ou à une suppression pure et simple des ZFE. Ce débat parlementaire pourrait donc marquer un tournant important dans la politique environnementale française, notamment si la proposition de loi venait à être adoptée.