3 demies de C3, 3 qualifications
L’OM, "pas la meilleure équipe de Ligue 1", dixit Gasset, est aussi un cran en dessous, sur le papier et dans la pratique, des trois autres rescapés (Roma et Leverkusen dans l’autre demie) de la C3. Mais dans un dernier carré, chacun des participants a 25 % de chances de soulever le trophée le 22 mai prochain à Dublin. "Le rôle de favori ou non compte peu, ce qui compte est comment l’on joue sur le terrain. C’est sûr que l’on a plus de crédibilité parce qu’on a éliminé Liverpool, mais on repart à zéro demain (lire ce jeudi, Ndlr)", évacuait Gasperini ce mercredi.
Son homologue français prévenait tout son monde : "Ce n’est pas le nom le plus ronflant qu’on ait eu à jouer, mais l’adversaire est un exemple." La réciproque est vraie. L’entraîneur italien et Mario Pasalic, présents dans la salle de presse du Vélodrome hier, ont peut-être remarqué toutes les Unes de journaux contant les exploits européens d’un OM qui joue ce soir une qualif’ pour une finale pour la 9e fois, quand l’Atalanta est au rendez-vous d’un dernier carré continental pour la deuxième fois seulement.
Les petites et la grande coupes d’Europe sont désormais dans l’ADN marseillais depuis 35 ans et la petite musique qui revient à intervalles réguliers au printemps enivre à chaque fois tout un peuple. "Ce n’est pas qu’un club, c’est une ville entière qui joue une demi-finale de coupe d’Europe, les gens ne me parlent que de ça. J’aimerais qu’on fasse une grande fête (ce jeudi)", confirme Gasset, qui est peut-être au courant qu’une fois passés les quarts de C3, l’OM est toujours allé jusqu’en finale. Bologne, Newcastle et Salzbourg avaient trépassé face à Laurent Blanc, Didier Drogba, Dimitri Payet and co, et le Vélodrome, surtout contre les Anglais ou les Autrichiens, s’était embrasé comme jamais. Après 1999, 2004, 2018, c’est désormais pour les beaux yeux d’Aubameyang et les siens qu’il est prêt à trembler. Une fois de plus.