[ Santé ] Endométriose : des mesures concrètes annoncées par la ministre de la Santé
La ministre de la Santé annonce un plan d'action national contre l'endométriose.
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L’endométriose : une priorité de santé publique selon la ministre
L’endométriose, une maladie gynécologique chronique, touche aujourd’hui une femme sur dix en France. Longtemps ignorée ou mal diagnostiquée, cette pathologie invalidante est désormais au cœur des priorités du gouvernement. La ministre de la Santé, Catherine Vautrin, a récemment dévoilé un ensemble de mesures concrètes pour mieux accompagner les femmes concernées.
Sensibiliser dès le plus jeune âge
L’une des premières annonces majeures concerne la sensibilisation des jeunes filles à l’endométriose dès la scolarité. L’objectif : faire en sorte que chaque jeune femme soit informée au moins une fois durant son parcours scolaire. Une initiative qui vise à favoriser un diagnostic plus précoce, souvent freiné par un manque d’information.
Des tests salivaires déployés dans 100 centres
Autre avancée importante : le déploiement d’un test salivaire de dépistage. Ce test, actuellement en phase expérimentale, sera étendu à 100 centres dès le mois prochain. Bien qu’il ne permette pas un diagnostic définitif, il représente un outil précieux pour orienter rapidement les patientes vers une prise en charge adaptée.
Des centres chirurgicaux labellisés d’ici 2026
La ministre a également annoncé la création de centres chirurgicaux spécialisés dans la prise en charge de l’endométriose. Ces structures devraient être labellisées d’ici 2026, afin d’assurer une prise en charge de qualité et harmonisée sur l’ensemble du territoire.
Pas de remède miracle, mais des solutions pour vivre mieux
Malgré les avancées, il n’existe pas encore de traitement curatif contre l’endométriose. Néanmoins, plusieurs solutions permettent d’atténuer les symptômes, comme des traitements hormonaux, des interventions chirurgicales, ou encore un accompagnement psychologique.